966052 Dernière mise à jour le : 11/08/2023
Les Bons Trucs contre les Céphalées

Comme c’est généralement le cas dans les «blogs», nous ne parlons pas ici de pathologies lourdes mais bien de troubles dits «fonctionnels». Il s’agit donc davantage, pour ce blog-ci, des maux de tête courants (céphalées en jargon médical) que de véritables migraines...

Très simplement, les deux premières astuces – sans doute les plus importantes – consistent à boire et à manger suffisamment souvent! En effet, la déshydratation joue un rôle catastrophique dans le déclenchement des céphalées. Il faut donc s’assurer d’une urine jaune pâle et atteignant un volume quotidien (24 heures) d’au moins 1,5 litres, si possible 2 litres. On pourra trouver, si nécessaire, la manière correcte de récolter les urines de 24 heures sur mon site internet www.gmouton.com (cliquez sur l’onglet «Consultations»).

L’hypoglycémie constitue un autre facteur déclenchant redoutable pour les céphalées. J’en fournis régulièrement la preuve, à mon corps défendant, en donnant des rendez-vous tardifs à des patients qui doivent réaliser une analyse de sang à jeun (parce que l’agenda est chargé, pas parce que je ne me lève pas suffisamment tôt). Ces patients aggravent souvent leur cas en croyant qu’on ne peut pas boire non plus, avant la prise de sang, alors qu’on peut parfaitement consommer de l’eau, du café noir ou du thé vert – mais sans lait ni sucre.

Ensuite, il est évident que le stress constitue un véritable moteur des céphalées via la contracture des muscles cervicaux, ceux du cou et en particulier ceux se situant à la base du crâne. Je me réfère tout spécialement à ces muscles profonds qui vont s’insérer à la base des os crâniens sur tout le périmètre postérieur du crâne, derrière le lobe de l’oreille gauche jusqu’à derrière le lobe de l’oreille droite...

Diverses techniques spécialisées peuvent être utilisées par des professionnels aux formations diversifiées, mais il ne faut pas dédaigner un masseur amateur ayant de «bonnes mains» et capable de vous relâcher...

On peut même s’aider soi-même!

  1. Commencez par repérer les endroits les plus sensibles à la pression sur ce périmètre sensible.

  2. Appliquez une pression suffisamment forte pour réveiller la douleur, de préférence avec le pouce.

  3. Inspirez profondément en utilisant votre respiration abdominale (gonflez le ventre, pas le thorax) et expirez très lentement en vidant jusqu’à la dernière parcelle d’air. Répétez la manœuvre trois fois consécutivement puis, seulement alors, relâchez la pression du pouce.

Vous aurez obtenu une détente du petit muscle contracturé, ce qui pourrait soulager immédiatement vos céphalées de tension.

Toujours dans la catégorie des céphalées à déclenchement mécanique, outre les contractures musculaires décrites ci-dessus, il faut envisager tous les phénomènes de dérangement intervertébral mineur (en clair, une ou plusieurs vertèbres «de travers») qui peuvent affecter les vertèbres de la colonne cervicale. Dans ce domaine, j’aime l’image de la pile d’assiettes où, en cas d’anomalies en haut de la pile (soit la région cervicale), l’équilibre ne sera maintenu que si une autre anomalie – en «miroir» – existe au bas de la pile (région lombaire). Il faut donc examiner la colonne dans son ensemble.

Encore sous l’angle des problèmes mécaniques, il ne faut surtout pas oublier les énormes pièges d’un déséquilibre de la statique de la mâchoire (perturbations des articulations temporo-mandibulaires ou ATM), une grande source de céphalées ! Rappelons aussi les déséquilibres du bassin, par exemple à cause d’un membre plus court non compensé: voilà une autre cause majeure de céphalées! L’évaluation de ces problèmes ainsi que leur résolution devront toujours être confiées à des professionnels expé- rimentés en ce domaine.

Enfin, je vous renvoie au blog #8 pour tout ce qui concerne les allergies alimentaires IgG, souvent à l’origine de maux de tête rebelles. Je vous renvoie aussi aux futurs blogs traitant de l’hypothyroïdie. Même dans sa forme fruste, une faiblesse thyroïdienne peut constituer la cause de céphalées impossibles à guérir sans améliorer le statut thyroïdien. 

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By changing nothing, we hang to what we understand, even if it is the bars of our own jail.
- John le Carré, The Russia House 1989

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